vendredi 27 juillet 2012

Copacabana 3 et retour en Péruvie

Il nous reste à parler du chemin de croix de Copacabana.
Le relief escarpé qui entoure le village est tout à fait propice à l'installation d'un chemin de croix digne de ce nom.
Il aurait été dommage de quitter Copacabana sans grimper sous le soleil et dans la douleur la belle colline qui surmonte la ville et le lac. Rappelons que Copacabana se situe à 3800m d'altitude (si on en croit wikipédia). A cette hauteur, monter 100m de plus est toute une aventure.

Le début du chemin de croix, vue en amont.

Le début du chemin de croix, vue en aval.

A mi chemin, un plateau aménagé avec des bancs et des tables en pierres destinées à recevoir les offrandes de fleurs et d'encens permet de souffler un peu, d'essorer ses vêtements trempés de sueur et d'admirer déjà un peu la vue splendide et silencieuse qu'on a sur le lac. On se rend compte alors que sa surface est animée d'une vie de fourmilière (aquatique), des bateaux vont et viennent: petits voiliers privés, gros bateaux touristiques, humbles jonques de pêcheurs... tout ce petit monde se croise paisiblement sur la route des îles.
Comme la contemplation du paysage nous a fait oublier un peu la dureté du chemin, on reprend sa route confiant.

Vue du plateau de mi-chemin
Encore une petite montée pour atteindre le sommet... ça ne s'appelle pas "chemin de croix" pour rien.

Tables à offrandes

 Tout en haut de la colline, écumants et soufflant comme de vieux chevaux, on peut enfin s'assoir sur de grosses roches et récupérer son souffle en méditant sur la beauté du paysage qu'on a la chance d'apercevoir.
Les tables à offrandes du sommet protègent du vent les bougies.

Le port de Copacabana vu du sommet du chemin de croix.
Le Lac Titicaca

Tout autour, des boliviens pique-niquent.
Un pique-nique à la bolivienne, c'est une grande marmite avec une soupe ou une viande en sauce chaude, une autre marmite avec du riz et une pile d'assiettes en porcelaine, c'est quand même plus joli, sans compter le sac avec les couverts et les verres en verre. On se demande comment ils sont montés avec les enfants, les bouteilles de bière, les lourdes jupes traditionnelles et les grand-mères, chancelantes mais ravies.


Il ne reste plus qu'à redescendre et à monter dans le bus pour Arequipa en regrettant d'avoir oublié son chargeur d'appareil photo, car la route qui longe le lac, entre Copacabana et Puno et tout simplement superbe. A vous de me croire sur parole.
Grâce à la compagnie "Señor de los milagros", on était bien certains que s'il n'y aurait pas de miracle concernant l'état des toilettes, on arriverait quand même sains et saufs, et ça, c'est déjà formidable!

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