lundi 18 octobre 2010

Una semana regular en Paris

Amigos españoles, miran a Francia, y acaso se preguntan:

"¿Pero a este país que le pasa?"


Pasan manifestaciones por las calles, con miles de voces cantando:
_"¡Sarkozy si supieras
tus reformas tus reformas

Sarkozy si supieras

tus reformas

donde me las meto!"


_" 3 pasos adelante 2 siglos atrás
es la política del gobierno"


_" ¡A suprimir, un solo puesto:

El del Elíseo!" (El Elíseo: el palacio donde vive y trabaja el Presidente de la República)


_" ¡En Grecia, en España
Aquí o por otra parte
una sola lucha

la lucha de clases!"


_" Policía por todas partes

¿Justicia? ¡Por ninguna!"



_" ¿Quien es el terrorista?
¡Sarkooooo!"

_ "¡Es la guerra social contra el capital!"

Vaya programa, ¿qué les parece?

Ha dejado de pasar la gasolina por nuestros oleoductos, pero sigue pasando el tiempo: hoy ha llegado un frió que yo, encima de las torres de Notre-Dame (por primera vez en mi vida) feliz y azul, ¡me pelaba!!!! Llega el olor de las castañas, el humo por la ventana y la suavidad del té caliente en el silencio de la tarde.
¡Bienvenido, señor Invierno, no le esperábamos tan temprano!

dimanche 17 octobre 2010

Un soupçon de getillesse


















Une ligne de TER fait la liaison entre Narbonne et Toulouse. Pour des raisons culturellement faciles à deviner, nous avions pris un billet pour Carcassonne. Mais en chemin, Lilie se rendit compte que deux stations après Carcassonne, il y avait Castelnaudary, or, en fidèles auditrices de Pierres Desproges (Pierre, pourquoi es-tu parti si tôt?), nous savions parfaitement que le meilleur cassoulet, c'est celui de Castelanudary. Si proches de la capitale des fayots, renoncer?
Non! Si ce train allait à Castelnaudary, nous aussi!

Mais avec nos billets pour Carcassonne, nous étions bien conscientes qu'il y avait entre Castelnaudary et nous une brèche d'illégalité que nous espérions voir s'écouler dans les limbes de la négligence du personnel du TER. C'était d'ailleurs très bien parti. Personne n'avait manifesté la moindre intention de contrôler quoi que ce soit, et nous avions passé Bram, dernière station avant Castelnaudary.

Mais voilà, on est toujours rattrapé par le destin, surtout lorsqu'on le mérite, et en quelques secondes, tout peut toujours basculer, sous forme d'un bonhomme en casquette grise qui remonte lentement les rangées, et aura sûrement atteint la vôtre avant que le train n'atteigne la gare salvatrice (qui du coup ne l'est plus). Les "gens raisonnables" assument leurs irresponsabilités, et nous sortîmes le chéquier pour régler notre dette envers la loi, car bonnes joueuses, nous comprenions que nous avions perdu notre pari, et que perdre a un prix.

Le contrôleur arrive à notre banquette. Billets. Lilie inspire pour donner l'explication qu'allait incessamment sous peu réclamer le mandataire de l'ordre budgétaire du train... et.........
"Merci mes demoiselles, bon voyage!"

Je vous parlais il y a quelques temps des gestes qui par leur simple gentillesse éclairent le cours des jours. Certes, on n'a jamais su s'il s'agissait d'incompétence ou de gentillesse, mais ma grand-mère m'a toujours dit: "Entre deux interprétations, quand tu n'as aucun élément pour choisir, prend la plus positive des deux." C'était donc sûrement un geste de gentillesse.

dimanche 10 octobre 2010

Le gâteau de tomates vertes




Alors là, attention, je me fous pas de votre gueule!
Jusqu'à présent, je vous ai proposé des recettes plutôt simples et pas trop bouleversantes, rien qui ne vous prépare à celle qui va suivre!

Au Québec, ils en ont tellement des tomates vertes à la fin de l'été qu'ils ne savent plus quoi en faire, c'est pourquoi ils ont inventé la recette du






Tadadadadadadam ....
Gâteau aux tomates vertes!! tadam!!! (bon, d'accord, je l'avais déjà dit dans le titre, mais c'est pas une raison pour ne pas s'esbaudir un peu, merde!)


Pour 20 personnes (ou pour 3 personnes qui ont très faim):

Recette avec l'accent, tabarnouche!:

Ingrédients:

_ 2 tasses (500 ml) tomates, vertes
_ 1 1/2 tasse (375 ml) sucre
_ 3 tasses (750 ml) farine tout-usage
_ 1/2 tasse (125 ml) cerises au marasquin (moi je n'en n'avais pas, alors j'ai mis des caneberges séchées avec de l'amarretto.
_ 1/2 tasse (125 ml) raisins secs
_ 1 tasse (250 ml) huile végétale (à mon avis, avec du beurre ça ne doit pas être mal non plus).
_ 1 1/4 c.à thé (6 ml) bicarbonate de soude (ouais, mais vraiment pas plus, sinon c'est plus un gâteau, c'est du Coca!)
_ 2 c.à thé (10 ml) poudre à pâte (un sachet de levure chimique)
_ 1/4 c.à thé (1 ml) sel
_ 3 œufs
_ 1 c.à thé (5 ml) essence de vanille

Glaçage :
_ 1 paquet (250 g) fromage à la crème (j'ai pas trop compris ce que c'est, ça, en fait...)
_ 1/2 tasse (125 ml) beurre
_ 2 tasses (500 ml) sucre à glacer
_ 1 c.à thé (5 ml) essence de vanille

Étapes

Préchauffer le four à 350°F (180°C).

Dans un grand bol, bien mélanger ensemble l'huile, le sucre, les œufs et l'essence de vanille.

Hacher finement les tomates vertes et les cerises au marasquin. Mélanger à l'aide d'une cuillère en bois et incorporer les raisins secs.

Dans un autre bol, mélanger la farine, le bicarbonate de soude,la poudre à pâte et le sel. Ajouter ce mélange au premier et mélanger de nouveau.

Verser la pâte dans un moule couronne antiadhésif de 4 tasses (1 L).

Cuire le gâteau de 45 à 60 min ou jusqu'à ce qu'un cure-dent inséré en ressorte propre

Laisser refroidir 10 min et démouler.

Lorsque le gâteau est complètement refroidi, recouvrir du glaçage au fromage à la crème.

Glaçage:

Battre ensemble le fromage à la crème et le beurre. Bien mélanger.

Ajouter le sucre à glacer et l'essence de vanille. Bien mélanger et glacer le gâteau.

Conserver au frigo.


C'est bon en ciboire!!


samedi 9 octobre 2010

Samedi, c'est démocratie!

J'ai entendu ce matin à la radio un hommage à Claude Lefort. Claude Lefort était un intellectuel qui est mort cette semaine, mais qui avait dit avant que la démocratie, c'était la disparition d'un pouvoir appartenant à une autorité solide et fiable car extra-humaine.
En démocratie, l'autorité ne vient pas de Dieu. Pas de la Vérité. L'autorité est instable et remise en cause à chaque instant.
La démocratie, c'est le régime du conflit permanent, car on y produit le droit dans un contexte de "dissolution des repères de la certitude". "La démocratie crée un monde pluriel marqué par l'expérience d'une indétermination fondamentale ; elle fait ainsi du pouvoir un "lieu vide" qu'aucune force ne peut définitivement s'approprier." (extrait d'un article du Monde de Philippe Raynaud)


Qu'aucune force ne peut définitivement s'approprier, Dieu l'entende!

vendredi 8 octobre 2010

pasan los tiempos, pasan los metros

Bueno,
se quejan los hispanohablantes que suelen pasar por este blog de vez en cuando de que encuentran cada vez menos artículos en castellano. Algunos amenazaron con abandonarlo.
Eso no. No puede ser.
Desde hace unos meses, Francia esta cortando todos los puentes con todos los pueblos: alemanes, africanos, romanos, ... no se puede cortar uno más, ¡con los españoles!
Por eso, les voy a contar el metro de París. En París, el metro es un imprescindible monumento. Quizás no lo sepan, es muy antiguo: la primera línea fue construida en 1900 para la Exposición Universal. El metro desde hace ya mucho tiempo forma parte integral de la ciudad.
Yo, normalmente, permanezco entre 1:30 y 3 horas en los trasportes cada día. Son algo así como 15 o 18 horas a la semana.

En el metro encontraran:

_ Personas que no suelen tomar el metro: son los extranjeros, los provincianos, ricos en perdición, personas mayores, niños. Estos son lentos, asombrados, tienen ojos y orejas abiertos, hacen comentarios y preguntas todo el tiempo. Siempre parecen un poco perdidos.

_ Personas que se pasan tanto tiempo en el metro que experimentan cada viaje cómo un sueño, una ocasión más para escaparse. El problema es que a veces, no regresan nunca a si mismos. Estos, si que se pueden perder.

_ Personas que de hecho viven en el metro porque fuera hace frío y no tienen casa. Estos están ya perdidos.

Es extraño enterarse de que cuanto más conoces el metro, más peligro corres de perderte dentro.

Hablando de perdición, tenemos ahora en el metro a una especie en vías de extinción: los "roms", cómo los llamamos aquí. Suelen pasar de un metro a otro todo el día para pedir limosnas.

Antes, durante un día afortunado, se podía encontrar a toda la familia:
_ Los niños, que tienen entre 4 y 10 años. Van en grupos de 2, 3 ó 4. Están a gusto en este entorno, cómo peces en el agua. Pasan por los huecos más pequeños entre las viejas y las mochilas. No hablan con la gente. Se nota que no les interesamos, pero tienden la mano con insistencia. Todavía les queda frescura y espontaneidad, pero de inocencia, nada, cómo si nunca hubieran tenido. Son algo así cómo un improbable cocktail de cinismo y animalidad.
_ Las chicas: tienen entre 13 y 17 años. De vez en cuando, llevan con ellas un niño pequeño o un bebe. Una vez, una de ellas, podía tener 13 o 14 años, estaba pidiendo limosna con otra chica de su misma edad, pero sin niño. Una mujer dijo en voz alta: " ¡Y seguro que el hijo ni siquiera es suyo!" La chica la miró con aire feroz y le preguntó a su compañera: "¿Qué dice la dama? Le gustaría más que el bebe fuera mio? ¿Es eso?"
_ Los hombres: Llevan una guitarra o un acordeón, y los más afortunados también una caja eléctrica llena de música con los temas de karaoke de las canciones francesas y españolas más famosas. Destrozan dos o tres canciones antes de pasar entre las sillas con un vaso de plástico para cosechar el dinero. No miran a nadie, no hablan, sino unas palabras que dicen cómo al aire: "buenos días, por la música, gracias..."
_ Las viejas: Se nota que cuidan mucho su aspecto de brujas. Una cara dolorosa y siniestra, un cuerpo retorcido, la ropa sucia, larga, triste, un pañuelo... cojean entre los pasajeros susurrando para si mismas: "que tengan suerte, guapa, maldita, no tengo nada, para los nietos, pequeños, enferma, no casa...", o palabras de otros idiomas, o formulas mágicas, maldiciones para nosotros, que tenemos casa y dinero, pero no poderes, no tradición ancestral de movimiento eterno, ni distancia con la vida y sus avatares.



Ya no pasa la familia entera en el metro. De vez en cuando vemos a la vieja o a un niño que andan solos, más miserables y lejanos de nosotros que nunca, pero más misteriosos y cínicos que nunca.