mercredi 26 août 2015

Arequipa l'enfer ni le paradis

Ici, le contrôle technique, comme le permis de conduire, n'est qu'une question d'argent.

Ce qui donne à peu près ceci un peu partout dans les charmantes petites rues encaissées du centre ville.
Eh oui! La qualité de l'air n'est pas une préoccupation quand acheter un véhicule en état de marche est déjà en soi un défi!

Mais de toutes façons, la priorité, c'est aussi, je vous le rappelle, de rouler même quand la route est comme ça:
 Ou encore, comme ça:

Mais il ne faudrait pas croire que pendant ce temps-là, le piéton se la coule douce!
Les services d'urbanisation d'Arequipa prennent très au sérieux la lutte contre l'alcoolisme et on inventé les attrape-ivrogne:

Ce ne sont pas les spécimens les plus représentatifs que je vous présente ici car les éviter demande tant d'attention que je n'ai jamais eu au passage la présence d'esprit de saisir mon appareil photo! 
Voilà en quelques mots le principe de l'attrape-ivrogne: on croit marcher sur un trottoir en bon état, bien propre, lorsque soudain, on a devant soit, indiqué en aucune manière, un trou d'un mètre carré de superficie et de 1,5 à 2 m de profondeur. L'ivrogne rentrant chez lui à une heure indécente se prendra inévitablement le premier. L'amoureux exalté, le poète inspiré, l'ornithologue et l'astrologue aussi. Pas de progrès social sans dommages collatéraux, probablement!
Enfin, une fois qu'on a fait le tour de tous ces périls, on est quand même bien content de les braver pour croiser au détour d'une route: 
_ la jeunesse militant pour faire vivre le folklore régional
 _ Les superbes étalages de fruits et légumes:
 _ Un alpaca. Non, un lama. Non, un alpaca... un lama!
 _ Yanahuara aux heures calmes de l'après-midi
 _ L'animation de la Plaza de Armas
_ Les fêtes de quoi? Mais c'est cool, il y en a souvent!

 _ Les contrastes sociaux, mesurables en cm.


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