samedi 26 décembre 2009

Ce qui me manque le plus en République Tchèque

Pas les croissants ni le fromage: les tchèques produisent ce qu'il faut pour ne pas trop y penser.
Pas le chocolat ni les yaourts: le chocolat on en trouve quand même, et les yaourts, j'en fais.
Pas le métro ni France Inter: le métro ne me manque jamais, et France Inter je l'ai sur internet.
Pas les amis ni la famille: je leur parle et leur écris sur internet aussi souvent que possible, et sais qu'ils pensent à moi presque autant que je pense à eux. Ils me manquent cependant beaucoup, mais pas autant que...










La mer... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...

Qu'est ce qu'elle me manque, la mer! La mer au bout du tramway, que n'y allais-je plus souvent encore lorsque je l'avais? Malgré les grandes marées et le réchauffement climatique, jamais la mer ne viendra jusqu'à moi en République Tchèque...

Vous savez ce que dit le poète:
"Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage
Et la mer est amère et l'amour est amer
L'on s'abîme en la mer aussi bien qu'en l'amour,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orages"









2 commentaires:

  1. je te comprends car je sais à quel point tu aimes la mer. le poème est absolument magnifique, c'est de qui ?

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  2. Le poète n'a pas un nom à l'image de ce très beau sonnet, dont je n'ai reproduit que la première strophe. C'est Pierre de Marbeuf (1596-1645) qui en revendique la paternité.

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