Mon imagination démarre au quart de tour. Pour elle, il y a une histoire à chaque coin d'évènement, ou de chaque non-évènement. Si une porte grince, c'est l'ombre d'un bandit qui la pousse. Si un appelant inconnu fait vibrer mon téléphone, c'est le destin qui me passe un coup de fil, qu'est ce que je vais lui répondre? Aurai-je la présence d'esprit nécessaire pour nous faire basculer ensemble?
Bien sûr, vous ne serez pas surpris de lire que si la porte a grincé, c'est parce qu'un léger courant d'air est passé à ce moment là, et que l'appelant inconnu n'était autre que la mairie pour me dire que ma carte d'identité n'est pas arrivée.
Mais ce n'est pas une raison pour lâcher l'affaire, au contraire: je m'entraîne!!
Bonne année, Marjolaine, qu'elle soit super productive en billets de ce genre, avec la santé et la fantaisie que je te devine et que j'aime bien voir transcrites sur ton blog !
RépondreSupprimerPS : ça ne fait très longtemps que je ne mets plus de chapelets d'ail à ma fenêtre, mais quand je regarde le désert des Agriates, je suis toujours sûre qu'il y a un bandit d'honneur caché là-dedans, qu'une Colombette vient nourrir en cachette ; qu'au milieu de la mer, la nuit, je vois bien sûr des monstres marins qui pourraient ressembler à Nessie, que la moindre vaguelette ne peut être qu'un aileron de requin, et que je ne nage que là où je peux voir le fond marin, de peur d'être entraînée dans les Abyss... Quoique... Les portes qui grincent ??? Mais non, elles soupirent ou ricanent ! J'ajoute que je ne dors jamais pas dans le noir et même la lumière allumée quand je suis toute seule !!! L'animal qui erre entre chiens et loups sur ta photo très inquiétante ? Oh la la, je n'ose même pas dire ce que j'en pense... En fait, non, c'est parce qu'il y aurait trop de versions, et ce serait très long !
Merci Colibri!!
RépondreSupprimerA toi aussi, bonne année, végétale, féline et littéraire au possible!